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Publié le 03/11/2022 - 17h25

Bernard Maillard

  • G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets

  • H - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Le développement des énergies renouvelables ne doit pas porter préjudice à l’équilibre des comptes publics ni au pouvoir d’achat du consommateur final. L’électricité française déjà décarbonée, grâce au parc hydraulique et nucléaire existant, doit conduire, au regard du principe de subsidiarité de l’Union Européenne, à réinterroger le calendrier de déploiement du nouveau renouvelable en France. Avec une intermittence qui peut introduire un facteur de variation de 1 à 100 en plein hiver (cf la production éolienne d’électricité qui a varié en janvier 2022 en France de 155 MW à 14848 MW ), le respect des engagements pris au titre de la COP 21, au niveau de la France et de l’Union Européenne, exige, au préalable de tout nouveau développement de renouvelable intermittent, de prendre en considération le pilotable décarboné disponible et garanti prévu dans les décennies à venir, avec des marges suffisantes au regard de la sûreté du système électrique et des objectifs de diminution des émissions de carbone. La prise en compte comme moyen pilotable décarboné de stockage dans des batteries et dans la production décarbonée d’hydrogène requiert de disposer de pilotes industriels apportant une démonstration robuste de la faisabilité industrielle et de la rentabilité économique. L’élaboration de la cible du mix énergétique requiert la prise en compte du cycle carbone et des enjeux socio-environnementaux et économiques de l’évolution des réseaux et des infrastructures logistiques associées d’approvisionnement et de distribution jusqu’au client final. La concertation la plus étroite possible avec les populations et les territoires concernés doit accompagner enfin toute évolution du mix énergétique.