Publié le 03/11/2022 - 18h27

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

La France a assuré dans les années 70 non seulement son indépendance énergétique avec son parc nucléaire et elle a même pu fournir des surplus d'électricité à ses voisins. L'Allemagne au contraire s'est appuyée sur la fourniture d'une énergie d'origine fossile dont l'enchérissement puis le tarissement (avec la guerre en Ukraine) l'ont mise dans une situation très périlleuse. Aujourd'hui en outre personne ne peut nier que l'empreinte carbone comme le coût de l'énergie d'origine nucléaire sont des atouts majeurs de la filière nucléaire. Au contraire l'impact en matière d'émission " carbone" du gaz ou du pétrole auxquels auxquels en temps de pénurie on substitue charbon ou lignite n'est plus à démontrer. Même le Japon post Fukushima revient vers l'énergie nucléaire. Certes celle-ci produit des déchets qu'il faut traiter mais dont l'impact est sans commune mesure avec l'impact quotidien des GES sur la population mondiale et plus généralement la planète. Les énergies renouvelables sont intéressantes et à développer mais très loin aujourd'hui de répondre aux besoins des citoyens comme des industries