Publié le 03/12/2022 - 18h39
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Nous voulons tous consommer moins d'énergie dans notre maison, avant tout pour payer moins cher ! Le kwh d'électricité a augmenté de 40 % cette année, malgré le bouclier tarifaire. Dans ces conditions, la facture ne peut qu'augmenter car il est impossible de baisser d'une année sur l'autre dans ces proportions. Idem pour les autres modes de chauffage et d'énergie : fuel, bois, gaz... Dans ma maison précédente, j'ai procédé année après année à des travaux d'isolation... pour une facture toujours stable, voire légèrement supérieure, avec des augmentations régulières des tarifs chaque année. Au final, les investissements étaient de moins en moins rentables... Pour une action efficace à l'échelle du pays, les comportements individuels ne suffiront pas car les besoins en rénovation des bâtiments d'habitation énergivores sont très importants et mettront des dizaine d'années à être mis en oeuvre, compte tenu de l'ampleur des travaux et leur faisabilité. Avec les contraintes/interdiction actuelles de location qui se mettent progressivement en place, la solvabilité des propriétaires poseront rapidement question pour nombre de biens et il faudra arbitrer sur le non logement et le mal logement, voire démolir certaines passoires thermiques impossible rénover dans des conditions économiquement viables.
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