Publié le 03/12/2022 - 19h36
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
A nouveau les réponses proposées sont trop simplifiées, voire simplistes. Il faudrait combiner les réponses B, A et D, dans cet ordre de priorités. La ré-industrialisation ne devrait obérer la compétitivité, à condition de ne pas suivre la dé-nucléarisation du mix, entreprise depuis une quinzaine d'année. Les courbes du coût comparé de l'électricité en Allemagne et la France nous montre bien la l'électricité du nucléaire nous garantit un prix TRES compétitif et une souveraineté énergétique, car l'essentiel des besoins à l'étranger nous provient de pays démocratiques . Il est illusoire d'imaginer une pure indépendance énergétique de toute façon : la France n'a ni les ressources naturelles ni la puissance industrielle pour ce faire ; mais la France peut un moins fortement réduire ses besoins en gaz naturel (ou charbon) en limitant les énergies renouvelables non-pilotables. La minimisation de l’empreinte géographique des projets pourrait avoir du sens s'il s'agit de a) réduire les ambitions de ENR non-pilotables et de b) les concentrer là où la production électrique est plus élevée les nuisances pour les êtres vivants, humains et animales bien moindre (et là où on ne détruit pas la nature et la biodiversité qui devraient être au centre de toute politique écologique).
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