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Publié le 04/01/2023 - 14h04

Jérémie HENRY

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • C - La résilience au changement climatique

  • D - L’intégration des réacteurs nucléaires dans les territoires, tant au plan environnemental qu’en matière de retombées économiques, fiscales et d’emploi

Les retombées positives du nucléaires sont réelles et prouvées pour quiconque fait preuve d'ouverture sur le sujet et de recherche d'informations vraies (c-à-d scientifiques), à la fois en terme : -d'impact sur l'environnement : très faibles émissions de CO2 en prenant en compte la totalité du cycle du nucléaire; emprise au sol minime ; impact très faible sur le paysage notamment en bord de mer ; durabilité des infrastructures dans le temps (>50ans) ; impact nul sur la biodiversité locale comme prouvé par les résultats issus de la surveillance des environs de toutes les centrales nucléaires françaises depuis leur construction. -de retombées sociales : impôts locaux ; nombreux emplois qualifiés à la fois dans le secteur industriel et tertiaire générés au niveau local, qui plus est dans des territoires essentiellement reculés et déjà bien délaissés par les services publiques... -de souveraineté énergétique : consommation très faible de ressource au regard du volume d'énergie produite (7000 tonnes d'uranium/an pour plus de 250 000 GWh/an d'électricité !) ; uranium stockable sur le long terme avec plus de 10ans de réserve stratégique sur le territoire ; multitude de pays exportateurs et donc diminution drastique du risque de difficulté d'approvisionnement en cas de crise avec un pays fournisseur ; combustible partiellement recyclable (combustible MOX, uranium de retraitement). -de rentabilité économique : bien que couteux à la construction, le fonctionnements des réacteurs est d'un coût marginal et les volumes produits assure une énergie rentable pour EDF et bon marché pour le consommateur. Le gros de l'investissement étant par ailleurs réalisé en France entrainant de nombreuses retombées économiques. Rentabilité à nuancer toutefois avec les règles politiques actuellement en vigueur (marché européen de l'électricité en libre concurrence, loi ARENH...) qui entrainent un pillage des revenus des exploitants de centrales nucléaires (donc d'EDF, donc de l'Etat !) par les financiers, ainsi qu'une augmentation des factures des consommateurs. -de stabilisation du réseau électrique : de part leur caractère pilotable (c-à-d produisant à la demande), les réacteurs nucléaires assurent un production d'énergie continue, très complémentaire aux énergies renouvelables intermittentes que sont l'éolien et le solaire. Sans cette compensation seule les énergies fossiles peuvent répondre aux heures creuses sans vent ni soleil. Et il est illusoire de penser pouvoir stocker de l'électricité à l'échelle de la France pour des jours voire des semaines d'hivers trop peu ventées (technologie non mature, répercussion très importante sur les coûts des infrastructures supplémentaires et donc du coût final de l'électricité). Pour toutes ces raisons, et mêmes d'autres non détaillées, la relance d'un programme ambitieux de construction de réacteurs nucléaires de forte puissance (EPR2) et faible puissance (SMR), associé au développement continu des énergies renouvellables apparait comme un choix fondamental voire une nécessité.