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Publié le 04/11/2022 - 10h56

B Labat

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • C - La résilience au changement climatique

  • E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants

La France a su assurer son indépendance énergétique grâce à son parc nucléaire depuis les années 70. Ceci est d'autant plus remarquable que cela s'est fait malgré l'opposition constante d'opposants aux faibles connaissances techniques qui ont favorisé d'autres filières aux impacts reconnus aujourd'hui comme infiniment plus dévastateurs sur l'environnement que celui du nucléaire. L'arrêt des centrales au Japon (qui relancent désormais la filière) en Allemagne qui elle relance les énergies fossiles ou potentiellement en Belgique témoignent de l'impasse auxquels sont confrontés ces états sans cette filière. Le nucléaire est certes contraignant (sécurité des installations, approvisionnement en combustible, maintenance, traitement des déchets et fin de vie des centrales pour ne citer que les principaux) Si notre pays a été aux avant-garde pour la réalisation de son parc et sa recherche dans le domaine il n'a pas su entretenir celui-ci comme il l'aurait fallu et perdu nombre de ses savoir faire. Il est temps de relancer cette filière d'excellence non seulement pour notre pays mais également pour des pays "amis". Le choix récemment fait par la Pologne témoigne de notre perte de compétitivité. Il est probable que le développement de nouvelles tranches doive en revanche se faire dans le cadre des centrales existantes au regard des enjeux d'acceptation des populations.