Publié le 04/12/2022 - 13h41

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Effort de sobriété important, mais qui doit nécessairement être concilié avec la dimension sociale : 12 millions de Français sont aujourd'hui en précarité énergétique, ces Français sont aujourd'hui déjà sobres de façon subie. Il faut donc permettre à ces personnes de se chauffer correctement (ce n'est donc pas à eux que l'on demander de la sobriété évidemment!), tout en demandant aux Français plus aisés et dont la consommation énergétique est plus importante davantage de sobriété. Levier le plus important concernant l'usage des bâtiments : mettre en place un réel plan de rénovation thermique des bâtiments ! 5 millions de logements sont aujourd'hui des passoires thermiques. Mettre enfin en place un plan de rénovation digne de ce nom aurait de nombreux bénéfices : diminution de la consommation énergétique, diminution des émissions de GES, diminution de la dépendance aux énergies fossiles (gaz notamment) et aux pays producteurs d'hydrocarbures, lutte contre la précarité (précarité énergétique), création de nombreux emplois non délocalisables.