Publié le 04/12/2022 - 14h13
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Il est nécessaire de répartir au mieux les installations d'énergies renouvelables en France. Pour exemple, l'éolien se concentre sur 3-4 grandes régions, de par son gisement mais également dû aux contraintes imposées par l'aviation civile et surtout l'armée. Un peu de souplesse de cette dernière permettrait d'élargir le champ des possibles et de donner la possibilité à chaque territoire de développer ses projets et d'atteindre les objectifs fixés par... l'Etat. En ce qui concerne les filières industrielles, une filière de construction française est possible mais il faut pour cela, donner une visibilité politique claire sur le long terme aux investisseurs pour les rassurer et leur permettre de se lancer. Enfin, l'utilisation des terres rares ne concernent qu'un type de machine qui ne représente que 10% des éoliennes installées en France. En ce qui concerne la décarbonation de la mobilité, pilier important de notre transition, le mieux reste de revoir ou limiter nos déplacements (vélo, VAE, covoiturage, train, bus, ...) mais certains de nos déplacements, en campagne notamment, sont impossibles sans voiture. Le passage à l'électrique semble alors la meilleure solution à l'instant T avant l'éventuel essor d'autres technologies (l'hydrogène?). L'extraction de certains métaux en France, pour les batteries, semble donc inéluctable. Si nous en avons la ressource, pourquoi devrions-nous toujours faire porter les risques et contraintes de ces extractions aux autres pays ? Nous avons été trop longtemps éloignés de nos moyens de production d'énergie. Aujourd'hui 60% de notre énergie est fossile et majoritairement importée d'autres pays. Cela fait que, certes nos émissions de CO2 représente seulement 1% de ce qui est émis à l'échelle mondiale mais quid de si nous intégrions le CO2 émis lié à l'énergie et aux produits importés ? En conclusion "la fin de l'abondance" est là et même si l'abondance n'aurait jamais dû être considérée, la prise de conscience est actée. Il est donc temps de re-"voir" comment nous produisons notre énergie, mais surtout comment nous la consommons.
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