Publié le 04/12/2022 - 21h47

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Un gros effort est nécessaire, mais baisser la température à 17°C n'est pas possible pour les jeunes enfants et les personnes âgées. Cela concerne donc la majorité des logements. Par contre, si les logements et les bureaux sont au standard passif voire à énergie positive rapidement, on peut avoir 19°C facilement sans recours au chauffage. Le chauffage électrique a le moins bon rendement et c'est un non-sens technique. L'isolation thermique (et acoutique pour un meilleur confort) réduira de fait la consommation en chauffage; et si le bâtiment est bien [mot modéré]çu, le recours à la climatisation devient inutile. Des aides doivent être débloquées pour aider les ménages pauvres à améliorer vraiment leur logement, plutôt que d'investir dans des centrales nucléaires par exemple. L'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. De plus, les travaux dans le bâtiment ne sont pas délocalisables, c'est donc un plus pour l'économie et l'emploi.