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Publié le 05/01/2023 - 14h38

THEBAULT Nicolas

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Tout d'abord, dans un pays où le nombre de logements vacants ou sous-habités/résidences secondaires se comptent en millions. Il est urgent de prioriser la plus juste répartition des personnes dans les habitats existants et freiner l'artificialisation des sols. Ensuite, bien sûr des efforts individuels devront être fait mais chacun a le droit de se sentier bien chez soi. Il est irresponsable de la part d'une autorité de pousser à la réponsabilisation individuelle quand les moyens d'y arriver ne sont pas mis en face. Il s'agit donc d'une effort collectif à mener (autorité, propriétaires, citoyens) pour rénover massivement les logements existants afin de gagner en efficacité sur le chauffage (panneaux solaires themriques, PAC...) et l'isolation des bâtiments. Pour cela, il faut mettre en face des sommes conséquentes. Au vu de la situation financière du pays, il s'agit donc d'arbitrer entre les différents postes de défenses. Selon moi, être bien logé est un pilier, un besoin essentiel. Il faut donc permettre et inciter les propriétaires à rénover leur logement en subventionnant massivement cet acte. Jouer sur la fiscalité des résidences secondaires pour faire augmenter le pot commun à disposition me semble juste.