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Publié le 05/01/2023 - 14h43

cham

  • C - La résilience au changement climatique

  • H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité

Sans être farouchement anti-nucléaire, c'est une filière qui pose plus de problèmes qu'elle n'en résout : - c'est très cher, - c'est très risqué : qui garantit qu'il n'y aura pas de guerre sur notre territoire dans les 60 ans ? que la centrale de Zaporizhija ne va pas être bombardée durant les prochains mois ? qu'il y aura assez d'eau pour refroidir les centrales qui ne sont pas au bord de la mer ? que ces dernières ne seront pas inondées suite à la montée du niveau ? - cela nécessite des compétences. Et donc, d'arrêter de jouer avec l'éducation nationale et l'enseignement supérieur et de les financer *vraiment* à hauteur de ce qui est fait dans d'autres pays d'Europe, de mieux valoriser les professions scientifiques (on devrait vivre mieux après des études d'ingénieurs que sciences po', parce que c'est bien plus dur et bien plus de boulot), de relever le niveau scientifique de nos gouvernants (pour qui "y'a qu'à" construire des centrales, et hop, mais non, en fait, il faut des gens vraiment intelligents pour le faire, et pas des commerciaux, sinon on a l'EPR de Flamanville). On est loin de tout ça, et donc, loin de pouvoir/savoir envisager un développement sûr de l'activité nucléaire. Est-ce qu'il y a une alternative? Est-ce que des "mini-réacteurs" seraient moins dangereux en cas de conflit ou de tremblement de terre (mais le risque de dissémination est plus grand) ? Je n'ai pas les réponses. Mais honnêtement, je trouve que les bonnes questions sont rarement posées, et encore moins le problème des compétences et de notre système éducatif. Ce ne sont pas des influenceurs qui vont construire les prochaines centrales (ni des diplômes de sciences po', désolé).