Partager la page

Publié le 05/01/2023 - 15h44

Julien Quévy

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Ces choix ne sont pas exclusifs donc il est illogique de les limiter à trois. Il faut rétablir et développer l'excellence opérationnelle de la France dans la construction, l'exploitation et désormais le démantèlement des installations nucléaires. Cela ne pourra se faire qu'avec une politique de long terme, planifiée sur le temps long et à l'épreuve des changements gouvernementaux quinquennaux. La généralisation de l'usage du combustible MOX nous permettra de nous affranchir d'une dépendance à l'importation d'uranium en provenance de pays pas toujours fréquentables. Enfin la recherche (sur ce sujet ainsi que sur tant d'autres) doit évidemment être revalorisée et retrouver ses lettres de noblesse pour ne pas compromettre notre souveraineté future. Il est aberrant et désolant d'avoir vu le projet Astrid arrêté. Dernier point il faut une bonnes fois pour toutes lancer le projet Cigéo et démontrer la faisabilité du stockage géologique des combustibles usés.