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Publié le 05/01/2023 - 20h51

JeanBonnaud

  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

L'Etat et ses services dédiés ne font déjà pas respecter correctement la législation en ce qui concerne la continuité écologique au titre de l'article L214-17 du code de l'environnement. Les rivières et fleuves français payent déjà un lourd tribu à l'hydroélectricité. Il y a plus de 2000 microcentrales hydroélectriques qui, pour produire environ 1% de l'électricité française, impactent fortement les milieux aquatiques (dégradation de la continuité écologique, dégradation de la qualité physicochimique des eaux, perte de biodiversité,...). Ce sont les grands ouvrages hydroélectriques et les grands lacs de barrage (Dordogne, Durance, Rhône, Isère,...) qui produisent l'écrasante majorité de l'hydroélectricité française. Optimisons l'existant sur ces grands ouvrages, et laissons les ruisseaux de montagne et les petites et moyennes rivières libres. Les services écosystémiques rendus par ces cours d'eau sont bien plus importants que la maigre production hydroélectrique qu'ils assurent.