Publié le 05/11/2022 - 12h15
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Une baisse conséquente de la consommation d'énergie de l'usage des batiments est possible, mais pas (que) via une sobriété individuelle (baisse de la température, moins de douche, plus de sèche-linge... qui serait une régression sur le plan des libertés individuelles et du confort de chacun). Certes, des campagnes incitatives peuvent être menées pour éviter les abus (accompagnées d'un coût de l'énergie déjà conséquent qui les limitent). Mais surtout, les efforts doivent porter sur la conception des batiments. Une refonte globale de la politique du logement est nécessaire, avec des technologies incitées fixes dans le temps pour que les entreprises qui investissent sur une technologie ou le citoyen qui change son mode de chauffage ait de la visibilité. Les normes pour les logements neufs, en terme de matériaux et de conception, doivent être durcifiées. Pour ne pas que cela ait un impact sur le coût du logement in fine, la taxation de l'investissement immobilier doit être drastiquement baissée (Taxe foncière, PS et IR sur les loyers, IFI). Les incitations à l'isolation des logements doivent être maintenues. Les pouvoirs publics (collectivités locales, administrations) doivent être exemplaires avec une grosse augmentation des investissements dans leur parc immobilier, pour réduire les consommations des hopitaux, écoles, universités, commissariats, bureaux des administrations; tout comme l'incitation financière auprès des entreprises via par exemple une taxation différenciée ou une obligation à rénovation, pour réduire la consommation de l'immobilier de bureau et l'immobilier commercial. L'usage du chauffage & climatisation dans les lieux publics, entreprises et administrations peut également être mieux optimisé (période d'activation et niveau). Les investissements technologiques pour réduire la consommation de nos appareils electroniques et électroménagers doit être poursuivie; tout comme augmenter la performance des moyens de chauffage ou climatisation.
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