Publié le 05/11/2022 - 15h47
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
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E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs
Les propositions B et E sont identiques. Il faut un mix énergétique permettant à la fois d'assurer la souveraineté énergétique du pays (en étant dépendant d'aucune autre puissance), et à la fois qui permette au pays d'être compétitif (certes en terme de coût pour les entreprises permettant la réindustrialisation et étant facteur de compétitivité, pour les ménages, mais également en terme de sécurité d'approvisionnement, et donc avec des moyens pilotables permettant de limiter le recours aux flexibilités et donc le risque de délestage). En effet, une entreprise préférera peut être payer un plus cher et être sûr d'être approvisionnée en énergie et donc produire que l'inverse ! Pour cela, développer au maximum le nucléaire en parallèle des énergies renouvelables est indispensable si l'on souhaite décarboner les moyens de production (scénario N03 de RTE avec 14 réacteurs et la prolongation du parc existant). Mettre fin à l'ARENH pour avoir une réelle concurrence non faussée (et donc non subventionnée), et donner les moyens financiers à l'état via EDF de réaliser ses investissements avec un coût raisonnable pour le consommateur.
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