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Publié le 05/11/2022 - 17h12

Itaipe

  • E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Toutes ces solutions mais avec des conditions ! Il faut garder des producteurs privé, pour permettre d'atteindre les objectifs en terme de rapidité de la transition, et de développer la R&D et technologies de demain. Il faut que le coût pour la collectivité (le contribuable) soit le plus faible. Il faut un mécanisme de marché qui permette d'inciter à consommer moins quand la demande est la plus forte (condition indispensable à l'équilibre du réseau sans système coercitif restreignant les libertés individuelles), tout en protégeant le consommateur (particulier ou entreprise) de prix trop volatils. Pour cela, il faut maintenir le marché de l'électricité (au moins sur le périmètre national, sortir du marché européen si d'autres pays gardent des moyens de production engendrant un coût marginal de production, et donc un prix de marché à terme, élevé); mais en arrêtant de subventionner les fournisseurs privés (pour nombre d'entre eux n'ayant pas de moyens de production). L'état doit donc mettre fin à l'ARENH. Cela permettra pour un producteur privé d'investir s'il juge le projet rentable (sans garantie systématique payée par le contribuable sur son coût de revient) et revendre son énergie soit sur les marchés (et donc bénéficier de la différence entre le coût moyen et coût marginal et ainsi de s'y retrouver), soit en contrat long terme de gré à gré à des entreprises désireuses de verdir leur bilan carbone. L'état investira via EDF nationalisé dans les projets qu'il souhaite mettre en œuvre (pour garantir le mix énergétique ou la souveraineté du pays) pour lesquels les opérateurs privé ne prendront pas le risque d'investir sans garantie d'achat (nouveau nucléaire, éolien en mer, etc...). La fin de l'ARENH et la fin des subventions aux nouveaux projets renouvelables permettront à EDF d'avoir les moyens financiers de ses investissements sans coût supplémentaire pour la collectivité. Enfin, chacun (particulier ou entreprise) doit rester libre de souscrire un contrat au fournisseur de son choix qui fixera librement son tarif (mais sans le soutien de l'ARENH, donc via ses propres moyens de production ou alors indexé sur le prix spot); mais le tarif régulé de l’électricité, géré par EDF et administré par la CRE, doit rester en vigueur afin de permettre aux particuliers et TPE/PME qui le souhaitent d'être protégé de la volatilité des marchés (et à EDF, donc chaque citoyen français, de gagner la marge de commercialisation, plutôt que des opérateurs privés). Ce tarif régulé doit cependant être adapté aux pics/creux de consommation, avec de nouvelles heures super creuses / Creuses / pleines; ou type tempo (en fonction des jours); pour inciter à la flexibilité. Les entreprises doivent pouvoir toujours souscrire des contrats d'effacement.