Publié le 05/11/2022 - 21h24
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Trop de subventions ont été fournies sans contrôle et avec des résultats médiocres (panneaux solaires inefficaces, isolation des combles à la va-vite, fraudes diverses). Il faut une réelle amélioration des bâtiments mais cela demande beaucoup de travail et de la compétence, trop rare dans ce domaine. Seule l'augmentation des tarifs comme celle du gaz de mi-2022 permet de déclencher des actions chez les particuliers ayant les moyens. Pour les passoires des personnes aux revenus modestes, la question reste entière étant le parcours du combattant que représente l'isolation cohérente d'un logement. Sur la question des réglementations thermiques, la norme se perd en solutions et ristournes avec des calculs compliqués. On gagnerait à faire simple et lisible avec un objectif chiffré (le 15 kWh/m²/an de la norme passivhaus était un très bon exemple, qu'on le réalise avec une pompe à chaleur ou avec un grille pain, l'important étant de produire une solution qui fonctionne). Simplifier les normes et les aides financière tout en gardant un niveau d'exigence important devrait être le point de départ de toutes politique de rénovation.
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