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Publié le 05/12/2022 - 20h25

Bruno Lacamp

  • D - Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

A peine arrivé à la deuxième question de la consultation, je constate que les libellés sont biaisés, le questionnaire fait en même temps les questions et les réponses. Si on choisit la réponse D on est forcément contre la diminution des besoins énergétiques ("entrainant donc une poursuite de l'augmentation des besoins énergétiques"). Au contraire, je suis pour la rationalisation des besoins énergétiques, en vue de les maitriser et peut-être les réduire. Ca consiste à organiser la régulation du chauffage dans tous les lieux habités, bureaux et domiciles (et ne pas parler de "baisse de x° en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°"), en l'adaptant à l'activité du lieu considéré et de ses occupants, et en veillant à la baisse des températures de chauffage dans tous les locaux la nuit. Par ailleurs une réflexion approfondie devrait être menée sur les besoins énergétiques à la mode, les portables connectés 100% du temps sur internet, toutes les données (des particuliers et des entreprises) stockées en permanence sur le cloud, la domotique et les objets connectés (télévision, réfrigérateurs, machine à laver, montre, vélo, trottinette), les GPS des téléphones activés en permanence, dépenses énergétiques souvent non indispensables à mettre en perspective avec des besoins de chauffage indispensables. Je réponds donc D pour attirer l'attention, je partage une partie de la réponse A sur les appareils électroniques et électroménagers, mais pas du tout sur le chauffage.