Publié le 05/12/2022 - 22h26

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Il est certain qu’il faut faire des efforts. J’ai conscience aussi que nos grands parents vivaient facilement dans du 16C l’hiver sans s’en porter mal… mais je pense que ce sera dur d’y revenir sans y être contraint. Avoir des habitations habitées à 17C me paraît difficile, d’autant plus si les habitants ne bougent pas trop (âgés, peu mobiles ou télétravail). Je pense qu’il faut d’abord isoler, isoler et isoler. On pourra ensuite se permettre avec très peu d’énergie de maintenir une température plus agréable à vivre. Par contre, il faut réduire l’électroménager : par exemple, rendre obligatoire des laveries communes dans les immeubles et y mettre du matériel performant et peu energivore. On doit apprendre à partager et à prendre soin du bien commun. Cela a des effets collatéraux positifs : cela crée du lien et de l’entraide. Cela pourrait aussi être une zone bricolage commune (pour éviter que chacun ait sa perceuse etc.) promouvoir des partages de biens (tondeuse, chaises supplémentaires, …). On pourrait aussi rendre obligatoire dans les logements collectif une chambre d’amis à partager pour tous les habitants (cela évite que chacun prévoit de l’espace chez lui pour accueillir rarement qqu) ou bien des espaces de coworking pour promouvoir le télétravail (ça réduirait le chauffage dans l’appartement et seule la zone de travail serait maintenue plus chaude, pour plusieurs personnes)…