Partager la page

Publié le 06/01/2023 - 11h46

Calchas

  • B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle

L'hydroélectricité ne peut plus vraiment se développer en France. Les impacts sur la biodiversité des milieux aquatiques sont importants : perte d'habitat en amont en passant de systèmes lotiques à des systèmes lentiques, trop faible débit en aval, la difficulté du franchissement des ouvrages dans les deux sens et les risques d'eutrophisation et de développement de cyanobactéries. Il faut donc aussi revenir sur des ouvrages existants à fort impact environnemental, voir l'exemple des barrages de la Sélune. Il faut donc mettre à plat le dossier de l'hydroélectricité avec des évaluations environnementales sérieuses. Le fait que le problème de l'énergie et des émissions de GES soit devenu urgent, du fait de l'incurie des politiques publiques depuis quatre décennies au moins, ne doit pas être une occasion de bâcler les évaluations environnementales des projets et de s'abstenir de renoncer à certains ouvrages existants.