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Publié le 06/01/2023 - 13h48

ratat@

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Je rappelle que sur les 300 000 ans de présence d'homo sapiens sur terre, nous n'avons chauffé les bâtiments et eu de l'eau chaude au sens où nous l'entendons que depuis 200 ans (pour être très large) soit 0,6% de notre existence. Quand j'entends des gens hurler parce que le thermostat a baissé de un ou deux degrés, je leur rappelle ce fait. Ce n'est cependant pas selon moi le quart de la moitié des efforts de sobriété qu'il faudra fournir si on veut être sérieux sur la question de la consommation des bâtiments : je propose de réduire les m2 occupés (raser des bâtiments inutiles, mieux occuper l'existant), de baisser SIGNIFICATIVEMENT le chauffage partout (extinction systématique la nuit et pendant toute innoccupation même de courte durée). Cela implique par exemple de dormir habillé sous la couette, mettre bonnet, mitaines et chaussettes en laine à l'intérieur l'hiver. C'est une discipline que je pratique personnellement, je vous garantis que c'est possible ! Ces efforts d'adaptation individuels ne vont pas sans s'intéresser collectivement à l'efficacité du bâti : isolation, équipements performants (ventilation double flux, pompe à chaleur, poêle au lieu de cheminée), conception ou reconception des bâtiments sans climatisation, y compris dans le sud (puits canadien, surface vitrée optimisée).