Publié le 06/01/2023 - 17h33

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

L'effort dans le domaine du bâtiment, aussi bien dans le neuf que dans l'existant, doit se poursuivre. Les lois mises en application dans le domaine des passoires énergétiques sont actuellement bien trop faibles et doivent être renforcées afin de stopper de chauffer l'air extérieur. D'autres part, il faut renforcer l'ecoconstruction (aussi bien dans le neuf que dans la rénovation) pour limiter les techniques actuelles très émettrices de GES et avoir une politique locale d'urbanisme profitant des avantages régionaux pour le bien des bâtiments (forte incitation/obligation d'eau chaude solaire ou de photovoltaïque sur les toitures soumises à des ensoleillements importants, utilisation de géothermie dans les zones propices,...)