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Publié le 06/01/2023 - 18h07

Brigitte Hamzaoui

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

  • E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

- Poursuivre les efforts sur le nucléaire pour viser dans l'avenir un coût de l'énergie modéré pour les entreprises et les consommateurs - Faire de l'ensemble de la production d’électricité un bien commun national publique. - Abandonner les pratiques de rémunération d'actionnaires dans tous les systèmes de production d'électricité. - veiller à la cohérence des choix des systèmes de production d'électricité en fonction des potentialités de chaque territoire et de la préservation de la biodiversité : pas d'éoliennes dans les secteurs peu ventés, exploitation de l’énergie géothermique, exploitation de mini centrales hydrauliques dans de nombreux cours d'eau; n'autoriser les méthaniseurs que pour des tailles modérées et avec accompagnement et encadrement très strictes (digestat suffisamment aboutis et obtenu à températures élevées conformes, contrôle régulier et maintenance du dispositif par un personnel qualifié), ne pas permettre l'utilisation de végétaux cultivés spécifiquement pour alimenter le méthaniseur (alors que leur culture nécessite la consommation de carburants et se soustrait à la production alimentaire) - Cesser l'opacité entourant certains systèmes de production d'électricité notamment en ce qui concerne les éoliennes: la production annuelle de chaque parc facturée à RTE sur la base de relevés de compteurs, doit être publiée de façon à ce que les habitants, les élus et les préfets puissent juger de leur efficacité et de la pertinence ou non de créer de nouvelles installations dans le voisinage de parcs existant, ou dans des zones moins ventées.