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Publié le 06/11/2022 - 12h11

rchampourlier

  • C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.

Concernant l'usage "des bâtiments", intégrant le chauffage et la consommation d'eau chaude, mais également d'appareils électroniques et électro-ménagers, il ne me semble pas réaliste (et peut-être pas souhaitable d'un point de vue de la poursuite du progrès humain), d'envisager une restriction de l'usage. Les technologies vont continuer à se développer pour offrir des services plus nombreux aux usagers (technologies de communication, robotique...). Nombreuses de ces technologies ont permis un progrès du développement humain sur les dernières décennies, et il me semble dommage d'en envisager une restriction. Il s'agit du domaine selon moi où le maximum d'efforts doit être fait au niveau systémique et industriel : décarbonation de la production d'électricité, amélioration de l'efficacité des équipements (réduire la consommation électrique, améliorer la durabilité, notamment via la réparabilité), optimisation de l'usage de la grille (adaptation de l'usage d'électricité en fonction de l'intensité carbone de l'électricité - par ex. ce que propose adapt.sh). Concernant le chauffage, il s'agit d'un domaine où d'énormes gains de décarbonation sont possibles en considérant les solutions technologiques disponibles : remplacement des technologies de chauffage par les pompes à chaleur (PAC), solutions avancées combinant PAC et énergie renouvelable (par ex. ce que propose Accenta), rénovation thermique des bâtiments, etc.