Publié le 06/11/2022 - 12h35
-
B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
-
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
En vue des enjeux climatiques, environnementaux, énergétiques, économiques et techniques rappelées entre autres dans le rapport de RTE : Futur Energétique 2050. Je suis favorable à un mixte énergétique se calant sur le scénario N03 de RTE. Ce scénario se base sur un redéploiement massif de l’énergie nucléaire et des ENR. Je suis favorable à ce scénario pour plusieurs raisons : Premièrement, il est le scénario qui permet de sortir le plus rapidement les énergies carbonées du mixte énergétique électrique Français. Deuxièmement, c’est le scénario qui a le moins d’impact sur l’environnement puisqu’en plus de retirer rapidement une source de pollution de l’air, il demande la consommation de moins de ressources minières et le moins d’artificialisation des sols. Troisièmement, c’est le scénario qui se base le moins sur les flexibilités qui sont-elles même très consommatrices d’espace et de ressource. Pour ceux qui se le demandent, les flexibilités sont les moyens de piloter le réseau électrique, batterie, STEP, P2G, etc. Enfin, c’est le scénario qui a le moins de chance d’échouer notamment parce que c’est le seul scénario de RTE qui n’a pas besoin du nouveau thermique décarboné. Les technologies dites : nouveau thermique décarboné sont les technologies qui ne sont pas mûres actuellement et qui risquent de se transformer en nouveau thermique carboné pour des raisons économiques ou techniques. Je souhaite aussi rappeler qu’en vue des enjeux de la transition énergétique, nous nous devons de choisir la stratégie qui présente le moins de risque d’échec. N’en déplaise à certains marchands de peur qui ont des intérêts directs à saper l’industrie électronucléaire (pouvoir politique, intérêts économiques notamment avec leurs éditeurs, etc…), l’énergie électronucléaire est au pire la deuxième énergie la plus sûre. Cette énergie malgré les accidents qui émeuvent toujours énormément, a moins tué que toutes les autres sources d’énergie, mis à part peut-être, le solaire. Elle a notamment moins tué que les différentes ruptures de barrages hydroélectriques ou que les très nombreuses maladies provoquées par la pollution de l’air. Il est donc absurde d’être opposé à l’électronucléaire pour des raisons de sureté alors qu’entre autre l’hydroélectricité a d’avantage tué dans son histoire. Ces chiffres sont issus des bases de données de l’OMS et vous trouverez mes sources en bas de cet essai. La pandémie aurait dû nous apprendre que sur des sujets nécessitant un très haut niveau scientifique et de technicité ce ne sont pas aux marchands de peur auto-proclamés experts qu’il faut donner la parole puisqu’ils transformeront des craintes légitimes en des peurs irrationnelles. Ce sont aux spécialistes du secteur et aux scientifiques dont c’est le métier. J’aimerai maintenant rappeler de la nécessité de la recherche pour les énergies des prochaines générations. D’ici 2050, quel que soit notre choix, nous devrons nous poser les mêmes questions et nous nous devons de développer les prochains outils technologiques qui leurs donnerons le plus de possibilité pour faire leur choix. Je pense notamment au besoin de relancer le développement de réacteur nucléaire de quatrième génération, de maintenir nos efforts sur le développement de la fusion nucléaire et à l’amélioration des ENR notamment solaire. Je terminerai avec une pensée pour mes futurs enfants pour qui je souhaite qu’ils puissent démarrer leurs vies d’adulte dans une France et peut-être un monde libéré des énergies fossiles et de la pollution atmosphérique. Pour qui je souhaite pouvoir contribuer leur créer une France qui leur permettra au moins d’avoir un meilleur niveau de vie que celui dont je bénéficie, pas forcément en termes de consommation mais en termes de bien-être et de santé. Je remercie tous ceux qui auront pris le temps de lire cet essai sur le mixte énergétique Français et je nous souhaite collectivement la réussite de notre transition énergétique. Sources : The Lancet : Why nuclear energy is sustainable and has to be part of the energy mix. RTE : Futurs énergétiques 2050
Partager la page
Soutiens