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Publié le 06/11/2022 - 13h33

Deceris

  • B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle

Notre pays est bien équipé, c'est ce qu'on entend souvent. oui, il est bien équipé en grosses installations. Mais en mini, voir micro-hydraulique, ce n'est pas le cas. En effet, rappelons d'abord que par le passé, la plupart des cours d'eau, de rivières et nos fleuves étaient équipés de moulins. il y en avait des dizaines de milliers. Partout ou presque. Bien entendu, il n'est pas question de construire ou reconstruire des dizaines de milliers d'installations hydrauliques. Mais, le gisement n'est pas nul. D'ailleurs des installations de quelques dizaines de kW, voir de quelques MW existent et ont été montées depuis une trentaine d'années, principalement en Midi-Pyrénées, Massif Central et Alpes. De nombreux sites sont toujours exploitables. Il ne s'agit pas de barrer nos rivières mais plutôt d'utiliser, quand c'est possible, des biefs existants. Ainsi le cours principal du ruisseau, de la rivière ou du fleuve n'est pas perturbé et la biodiversité préservée. La micro-hydraulique n'offre que des avantages : énergie locale donc décentralisé, stable, emplois locaux, énergie française à 100% et renouvelable. Qu'attend t-on ?