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Publié le 06/11/2022 - 14h53

Mapie21

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Dans le domaine du nucléaire, il faudrait d'abord informer mieux l'opinion publique, qui d'une part, croit que le nucléaire rejette du CO2, ce qui est faux exception faite indirectement lors de la construction des centrales, du transport des matières premières,...et d'autre part, a globalement peur des accidents ou incidents qui pourraient survenir, ainsi que des déchets. Cette peur est entretenue par les médias qui préfèrent parler des sujets qui inspirent de la crainte car plus vendeurs. A ce sujet, il faut écouter et lire Jean-Marc Jancovici qui relativise énormément tous ces risques liés au nucléaire. Non seulement les décideurs devraient écouter ce qu'il dit sur cette question mais les médias devraient le faire plus connaitre du grand public, par exemple en parlant de la BD "un monde sans fin" très accessible. En l'état actuel c'est bien le nucléaire couplé à quelques ENRs et surtout à une énorme réduction de la consommation énergétique qui nous permettra de passer les prochaines dizaines d'années peut-être en douceur. Sachant que si on choisit cette voie, il faudra quand même faire beaucoup d'efforts mais au moins ils seront choisis et non contraints. Et si on ne fait rien, on va droit dans le mur. Bien sûr la sécurité doit être optimale, un seul incident peut faire perdre toute confiance dans cette filière. Le centre d'enfouissement de Bure parait être une bonne solution, sachant que les terrains choisis sont géologiquement très stables et qu'en outre au bout de quelques centaines d'années les déchets sont revenus au niveau de radioactivité initial (cf conférence de Jancovici à l'assemblée nationale). Tout ceci devrait permettre d'attendre de pouvoir utiliser l'uranium 238 présent sur le territoire, contrairement à l'uranium 235