Publié le 06/11/2022 - 17h49
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
En tant que jeune sans enfant, en bonne santé et avec un logement peu humide, je peux me permettre d'attendre que la température baisse à moins de 17° avant d'allumer le chauffage. Mais je ne suis pas sûr que cela soit valable pour tout le monde, notamment les personnes plus fragiles ou ceux vivant dans des logements mal isolés et humides. Pensons aussi au gaspillage. Exemple à mon travail, le thermostat des bureaux est réglé par défaut à 22° l'hiver pour chauffer, et 20° l'été pour climatiser. C'est un non sens complet. Je pense qu'il faudrait un travail de sensibilisation : faire admettre dans un premier temps qu'il est acceptable d'avoir un peu plus froid l'hiver et un peu plus chaud l'été et dans un second temps rendre automatique pour tous l'usage des moyens de réguler la température des logements sans énergie : gestion des volets et fenêtres, thermostats automatiques selon la température extérieure, placement d'arbres feuillus devant les façades sud des bâtiments (les feuilles masquent le soleil l'été et tombent en hiver). Tout ces moyens devraient être considérés par tous prioritaires et être donc mis en œuvre AVANT de monter le chauffage ou la climatisation.
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