Publié le 06/11/2022 - 19h33
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
L'intérêt d'une production d'ENR proche de l'utilisateur est évidente, pour l'efficacité en évitant les 10% de perte en ligne actuelle et la pollution visuelle et magnétique des lignes à haute tension.De plus avec des puissances installées limitées, les installations peuvent être facilement masquées. Vraiment dommage de limiter les ENR à l'éolien et au photovoltaïque. On pourrait en effet valoriser la situation de la France en utilisant l’énergie des mers. Rappelons l'usine marémotrice de la Rance mise en service en1966 d'une puissance de 240MW, générant 500GWh/an soit la consommation d'une ville comme Rennes. Il n'existe aujourd'hui que des expérimentations pour ces techniques fournissant une énergie quasi permanente (hydrolien, énergie houlomotrice ou osmotique? Concernant l'indépendance énergétique et industrielle, on constate l'inadaptation totale des centrales nucléaires puisque le combustible, l'uranium, n'est plus exploité sur notre sol, provient du Niger ou d'autres pays. Bloomberg New Energy Finance montre qu'un kwh nucléaire coûte de 5 à 13 fois plus cher qu'un kwh ENR. Ne parlons pas du traitement des déchets, du démantèlement. Utilisons les réacteurs existants pour la transition avec les ENR
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