2022 - 19h45

WEC

A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

L'empreinte géographique est essentielle pour la biodiversité, notre autre défi principal avec le changement climatique. Le coût système global et l'indépendance énergétique sont également cruciaux pour le pays, ainsi que la capacité à fournir une quantité d'éléctricité bien supérieure à aujourd'hui, à cause de l'électrification du transport, du chauffage et à la relocalisation de l'industrie. Je ne vois pas ce qui vous fait dire que "les énergies renouvelables ont des impacts locaux plus modérés" , et la multiplication de petites unités locales va plutôt à l'encontre de l'optimisation globale du système (je travaille dans le domaine). Une petite fraction d'énergies renouvelables associée au stockage dans les batteries de véhicules électriques peut assurer une certaine résilience au système en permettant de conserver un peu de production même si la production de base est à l'arrêt pour une raison ou pour une autre. Mais l'optimisation des coûts, de la surface, et du CO2, va dans le sens d'une majorité de production nucléaire et hydraulique pilotables, ce que montre bien l'étude de RTE. Il est dommage que des scénarios avec plus de nucléaire n'aient pas aussi été étudiés, ils auraient pu confirmer cette tendance avec des fractions de nucléaire plus élevées.

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