Publié le 06/12/2022 - 17h46
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
La production d'électricité d'origine nucléaire doit rester le pilier de l'industrie française. Elle a permis la fourniture d'une électricité de qualité, peu chère, décarbonée et sûre (n'en déplaise à certains idéologues) à l'ensemble de la société française (particuliers comme entreprises) depuis près de 40 ans. Nous assistons à une l'électrification massive des usage (véhicules, chauffages, stockage...) il apparait indispensable de relancer une politique électronucléaire à grande échelle, quitte à surdimensionner le parc et à exporter au maximum ou à l'utiliser pour d'autres moyens (électrolyse pour fabrication d'hydrogène par exemple). A l'heure de la crise énergétique, du réchauffement climatique et d'une nécessaire décarbonation pour le climat et pour notre souveraineté énergétique, il me semble urgent de retrouver notre excellence dans le domaine du nucléaire civil. A ce titre, la construction de nouveaux réacteurs EPR2 mais aussi de 4ème génération est indispensable, et nous permettrait d'assurer notre indépendance énergétique sur le long terme. La recherche sur les réacteurs à neutrons rapides semble donc incontournable. Celle sur la fusion doit être continuée, mais sans en espérer une solution miracle. Les petits réacteurs modulaires sont également intéressants.
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