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Publié le 07/01/2023 - 20h42

julien GODEFROY

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Primo : Je ne pense pas que l'artificialisation des sols et des espaces naturels soit une bonne chose, donc en ce qui concerne le solaire photovoltaïque, la priorité serait de couvrir les surfaces existantes ; toitures, parkings, etc. Cependant pour les agriculteurs qui ont besoin d'ombre pour leurs parcelles, le photovoltaïque peut-être une alternative intéressante. A contrario, je ne vois aucun inconvénient à couvrir au maximum d'éoliennes les endroits les plus venteux de France, en particulier si ceux-ci se trouvent loin des lieux d'habitation et de la faune avicole ; concrètement les parcs éoliens en mer, à la condition qu'ils ne gênent non plus la faune marine et les professionnels tirant leurs revenus de la mer. Autre énergie renouvelable dont on parle peu mais qui est la principale aujourd'hui en France, l'énergie hydraulique, même des petites exploitations d'une dizaine de kilowatts heures réparties sur tout le territoire, représenteraient un intérêt majeur au niveau national. Il en va de même pour l'énergie marémotrice. L'une des énergies renouvelables les plus prometteuses à mon sens et qui demande à être développée ; la géothermie haute température avec des gisements aussi bien en métropole qu'en outre-mer. Et pour conclure ; encourager comme pour le photovoltaïque et l'éolien le développement de petites unités de méthanisation aussi bien pour nos résidus agricoles que nos déchets organiques ainsi que de microcentrales gazogènes les deux pouvant être combinées, je pousserai même l'idée jusqu'au déchets oléagineux de nos agglomérations. Deuzio : Rapprocher au maximum le producteur du consommateur pour délester le réseau longue distance et éviter de lourds investissements massifs supplémentaires, pour transporter l'électricité. Tercio : Il ne peut pas y avoir d'indépendance énergétique, sans indépendance de la ressource la crise que nous traversons actuellement est là pour nous le rappeler ; bien que nous soyons dépendants de l'uranium, sa densité énergétique phénoménale reste un moindre mal comparée aux mètres-cubes de gaz et de pétrole importés chaque jour.