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Publié le 07/11/2022 - 15h29

Benjamin B.

  • F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

  • H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité

  • J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Il ne semble pas pertinent de construire de nouveaux réacteurs alors que les nouvelles technologies d'EPR ne sont même pas maîtrisées en termes de coûts et de délais. Le prix de l'électricité nucléaire est le plus élevé, aussi bien sur le parc existant en raison des maintenances plus nombreuses (associé au haut niveau de sécurité exigé - de manière légitime - en France) que sur le nouveau parc (les coûts de l'EPR ont explosé, pas de quelques millions d'euros mais de plusieurs milliards sans que cela ne choque personne...). Dans tous les cas, les nouveaux réacteurs ne seront pas opérationnels à court terme, quitte à investir autant commencer par les énergies renouvelables, en parallèle de notre travail nécessaire sur la sobriété (nouveaux procédés, rénovation énergétique des bâtiments, etc.). Enfin, bien que la question soit constamment éludée du débat, on ne sait pas démanteler les centrales existantes ni gérer correctement les déchets, ce qui reste un point extrêmement problématique. Refiler la patate chaude aux futures générations n'est pas une solution ! Enfin, le risque d'accident nucléaire, même avec un haut niveau de sécurité, ne peut être exclu. On voit la fragilité d'une centrale nucléaire en temps de guerre, la situation en Ukraine le prouve hélas où l'occupation d'une centrale nucléaire constitue un énorme moyen de pression. La France l'avait d'ailleurs compris en plaçant plusieurs de ses centrales à proximité immédiate de ses voisins (je pense en particulier à Fessenheim, Chooz, Gravelines).