Publié le 07/12/2022 - 15h26
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Nous devrions dimensionner notre parc de production électrique, non pas sur des objectifs globaux à l'échelle de l'UE, mais adapté à la France et aux pays voisins auxquels nous vendons notre surproduction certains mois (à des prix très rentables). L'acceptation sociale des projets est un sujet majeur. Dans l'idéal tout le monde veut une énergie renouvelable et fiable. Malheureusement, le principe du "Oui mais pas chez moi" s'applique à tous les projets ENR. Le mieux est de concentrer la production dans des sites où l'acceptation est déjà faite. Les centrales nucléaires, les grands barrages hydro, les centrales à charbon sont tout autant de sites industrialisés dont la puissance peut être augmentée : ajout de réacteurs nucléaire, conversion des centrales à charbon en centrale nucléaire, augmentation de puissance des centrales hydro existante, aménagement de STEP. De plus, nous devons nous exposer le moins possibles aux solutions importées comme les panneaux photovoltaïques (assemblés en Chine avec des matériaux chinois, chiliens, etc) ou les batteries. Des solutions européennes sont à privilégier. Si des réacteurs coréens ou américains présentent une rapport temps d'installation/prix meilleurs que nos EPR, autant en acheter quelques uns en plus de nos EPR2. Il faut ouvrir les carrières de matériaux que la France consomme. Il faut que les français prennent conscience du coût environnemental de notre consommation. De plus ces carrières, et leur usine de traitement et de transformation développerons l'économie rurale.
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