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Publié le 08/01/2023 - 08h53

ZCB

  • C - Oui, mais cela dépend des types d’usages (à préciser dans le champ libre ci-après)

Au niveau globale, dans le résidentiel plus de 70 % des consommations sont "décalable". Dans le tertiaire et l'artisanat la production PV peut permettre d'atteindre un équilibre annuel, mais une il y a besoin d'un équilibrage avec le réseau une grande partie du temps d'activité. Au niveau énergie électrique il serait souhaitable de généraliser les Heures Creuses. cela inciterait à reporter les consommations non-indispensables (Eau Chaude Sanitaire, Lave-Linge, Lave-Vaisselle, et même cuisson, ...) Les congélateurs pourraient également être programmés pour fonctionner plus en Heures Creuses en naviguant entre deux plage mini/maxi de température : descendre à -25 °C en Heures Creuses et laisser remonter jusqu'à -18 °C en Heures Pleines. La mobilité électrique doit obligatoirement être rechargeables en Heures Creuses. Les Heures Creuses étant individualisées elles pourraient être différentes très localement au niveau de l'étoile de distribution (distribution en 20000 V) ou même ultra locale (autoconsommation collective). Par exemple une production photovoltaïque, ou un parc éolien excédentaire localement devrait enclencher des Heures Creuses chez tous les riverains proches. Cela permettrait aussi d'éviter des pertes de transformation pour remonter le voltage (20/90 kVA). Pour la chaleur (chauffage et ECS) après avoir appliqué une politique d'isolation, qui permettrait de diviser par 5 les besoins, il faut privilégier des déphasages en ayant recours à des systèmes à inertie. Le plancher chauffant permet de déphaser la source (par exemple solaire thermique) des besoins de chauffage ou de refroidissement jusqu'à 48h. il faut aussi apporter des réponses locales, ultra-locales et parfois même régionales. Par Exemple des Boucle Eau Tempérée à Energie Géothermique (BETEG) sont possible sur plus de 50 % du territoire métropolitain. Dans certaines régions la ressource est même très proche de la surface et est donc accessible à moindre coût : Par exemple la Beauce à 100 km au sud-ouest de Paris a une nappe d'eau à 40 m de profondeur qui permettrait de couvrir les besoins de chauffage de plus un millions d'habitants tout en divisant par 4 leurs besoins d'énergies (Fioul, gaz ou électricité) sans même améliorer leur isolation (qui reste nécessaire malgré tout). Le solaire thermique et le bois pourraient couvrir plus de 50 % des besoins de chauffage et d'ECS alors qu'il n'en couvre à peine 10 %. pour cela il faut généraliser les chaufferies collectives et continuer le remplacement des appareils de chauffage bois individuels.