Publié le 08/11/2022 - 00h25
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Mauvaise question, la géothermie étant inégalement répartie. Pour la région parisienne: La géothermie, le gisement est immense et complétement sous-exploité. Donc arrêt des constructions et de l’exploitation de centrales thermiques pour les réseaux de chaleur urbains si la géothermie est une alternative, et équipement de tous les immeubles collectifs en réseau de chaleur, sauf isolés. Pour les autres régions, au cas par cas. Pour les régions à potentiel faible, utiliser les pompes à chaleur, en intégrant un dispositif créant une inertie suffisante (un réservoir de fluide caloporteur très capacitif et isolé ?) pour permettre des délestages du réseau électrique quand ils sont nécessaires. La biomasse solide repose sur le postulat que le carbone du bois est "transparent" puisque le bois coupé est replanté et qu’alors le carbone brulé est progressivement restocké. C’est assez idiot, sachant qu’un jeune arbre absorbe beaucoup moins de CO2 que la combustion du bois qu’il remplace et que c’est les émissions actuelles qu’il faut drastiquement réduire, pas celles à terme sur cent ans. Quand au gaz renouvelable, il génère par fuite une quantité importante de méthane, et le gisement n’est absolument pas en capacité d’assurer les besoins de gaz résiduels, même une fois tout ce qui est équipable en électrique l’est. Il doit être réservé à la résilience, par exemple, la production d’électricité lors de pics, certains usages de l’industrie etc…… Bref afin d’assurer la résilience de notre société les coûts finaux pour les consommateurs doivent rendre le gaz rédhibitoire sauf absence d’alternative.
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