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Publié le 08/11/2022 - 16h19

Nucléophile

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

MIX DE PRODUCTION ÉLECTRIQUE A l’horizon 2050, le scénario le plus réaliste et raisonnable de mix de production d’électricité s’appuiera sur : - environ 15% d’hydroélectricité (aujourd’hui 18,5%, soit 26 GW, sachant que la quasi-totalité des sites rentables sont déjà équipés), - autour de 25% d’électricité d’origine éolienne et solaire, le caractère intermittent et non pilotable de ces énergies ne pouvant en faire qu’un complément (aller au-delà de ce pourcentage engendrerait un tel ensemble de contraintes sociétales, environnementales, techniques et économiques qu’elles en deviennent inacceptables, source rapport RTE AIE janvier 2021), - le reste, soit environ 60% de nucléaire, à ce jour la seule source d’électricité décarbonée pilotable de masse, avec un fonctionnement en base ou semi-base.