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Publié le 08/11/2022 - 20h26

Aurélie Rollier

  • B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).

Ces investissements couteux nécessitent une vision long terme. La production pour les EnR est déjà soumis à l'aleas ressource (vent soleil et eau) , avoir un tarif d'achat garantit sur 20 ans permet d'accéder à l'emprunt et donc de réaliser des projets. Cela doit rester possible notamment pour les entreprises type PME qui ne sont pas des gros groupes industriels qui ont d'autres ressources issues du pétrole par exemple ou l'immobilier. Cette mesures devrait même être étendue aux installations soumise à des appels d'offres et qui sont des petites entreprises (l'Europe permet cela) pour des puissances plus élevées. Il faut noter que ces contrats sont en ce moment une mane financière pour l'Etat qui peut conserver la différence entre couts de marché et prix de l'obligation d'achat. extrait du journal les echos ce jour qui peut s'étendre à toutes les EnR sous OA Energies renouvelables : le jackpot de l'Etat atteint 31 milliards d'euros Les gains pour l'Etat liés aux énergies renouvelables et surtout aux éoliennes implantées en France s'envolent. Ils doivent atteindre 31 milliards d'euros en 2022 et 2023, contre 8,9 milliards d'euros anticipés jusqu'à présent par le régulateur de l'énergie.