Publié le 08/12/2022 - 12h17

• C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

Les besoins en énergie sont infiniment plus importants que notre capacité pour y faire face. Toute technologie à bas carbone doit être employée, sans exception. Malheureusement la population n'a aucune idée de l'ordre de grandeur de nos besoins. L'électrification massive de nos utilisations d'énergie avec une augmentation exponentiel des sources intermittentes (comme l'éolien et solaire), nous allons nous confronter avec un goulot sur la production des batteries : il faudra donc proposer des solutions de stockage qui soient pérennes et qui permettent de stocker une grande quantité d’énergie. Il n’y a que les barrages et les STEP qui peuvent le faire aujourd’hui. Pour ceux qui prônent un effacement des petits moulin à eau pour, soi-disant, reconstruire une « continuité » biologique, ils doivent étudier ce qui se passe dans les petits fleuves de Normandie. Sans les petites retenues, l’eau part direct à la mer et beaucoup de petites rivières n’ont plus une goutte d’eau dans les lits, pas besoin d’expliquer l’impact pour la faune aquatique… Sans parler que le biome s’était très bien adapté depuis le moyen âge. Il faut assumer que le changement climatique fait partie de notre réalité et prendre des décisions en conséquence. Les solutions écologiques existent, l’hydroélectricité est l’énergie la plus propre et la plus fiable en termes de production (après le nucléaire) et est celle la plus souveraine, puisque on a besoin uniquement de l’eau qui tombe sur nos montagnes et les machines ont peut les fabriquer en France. Nous sommes sur des projets de moyen à long terme de développement, il faut commencer maintenant à les étudier de manière sérieuse. Il faut arrêter d’attendre les tragédies pour agir. Soyons plus pragmatiques et agissons.