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Publié le 08/12/2022 - 15h13

POINSOT Philippe

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Renforcer les énergies renouvelables (EnR) sur tout le territoire, avec un maillage qui n'a pas existé pour le chauffage au gaz, obligeant souvent à utiliser du fioul, devient une nécessité selon l'adage qu'il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier. Il faudra accélérer le développement de la géothermie, du solaire (on devrait aussi combiner les ombrières photovoltaïques à des bornes de recharges, à installer sur tout type de zone de stationnement, privé comme communal). Visons à l'horizon 2060 (et non 2050) les 50 % de nucléaire dans le mix (hors nouveaux EPR), car comment inciter à consommer durablement moins d'énergie si l'offre électrique s'accroît significativement, à moins d'avoir décidé qu'après les transports, le chauffage (ainsi que ECS et cuisson), à l'horizon 2060, devienne exclusivement électrique ? La fin des énergies fossiles à long terme est aussi une question de santé (cf. www.who.int où l'OMS [WHO en anglais], dans un article du 04/04/2022 faisait état de milliards de personnes vivant dans un air pollué et où des millions en périssaient)