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Publié le 08/12/2022 - 18h53

Olivier RENAN

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Le sujet d'implantation d'un site énergétique est tellement sensible qu'il me semble opportun de minimiser le nombre de sites. Cela me parait évident pour le parc nucléaire au regard du nombre de sites déjà existants en France. Quant aux implantations des EnR, il faudra identifier les implantations les plus judicieuses, en discuter pleinement en local avec les citoyens, et les aider sur les éventuels impacts si des transitions doivent s'opérer. Il faut que l'on ait une indépendance énergétique (la stratégie de la France depuis des décennies va dans ce sens). Il ne faut pas que l'on dépende d'un point de vue énergétique de pays tels que la Russie et la Chine. Sachons investir sur toute la chaine d'approvisionnement.