Publié le 09/01/2023 - 11h04
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Surtout les petites installations qui produisent du local ! Plutôt que détruire les ouvrages et vider nos rivières dans l'océan il est facile de comprendre que d'utiliser la force de l'eau pour produire de l'électricité est beaucoup moins coûteux et beaucoup plus rentable ! Cette idéologie qui vient d'un anglicisme ("renaturation") qui convient aux destructeurs de nos ouvrages et les videurs de nos rivières est faite d'ignorance. Le combat contre cette idéologie permettra d'installer une ou plusieurs turbines sur les seuils des moulins à eau qui peuvent encore être sauvé de la destruction. Les "petits" projets hydroélectriques sont plébiscités par les riverains de tos nos cours d'eau locaux : c'est une énergie de proximité, en circuit court : l'hydroélectricité contribue à l'échelle des territoires à l'autonomie énergétique des villes et villages mêmes reculés. Elle fait notamment appel à une main d'oeuvre locale dans les territoires ruraux et de montagne. De plus, les producteurs d'hydroélectricité contribuent aux finances locales au travers des taxes et redevances locales. L'énergie produite par ces turbines est une énergie stockable, flexible, prévisible et complémentaire des autres énergies renouvelables plus variables : la petite hydro a un potentiel de modulation comparable aux batteries. A l’échelle d’une vallée équipée de photovoltaïque par exemple, la petite centrale hydro est un outil de flexibilité significatif par modulation en actif et en réactif. Il est assez incroyable que la France se prive de ce moyen de production peu couteux alors qu'elle craint une pénurie. De plus si le réchauffement climatique s'accentue aucune rivière ne gèlera plus et l'alimentation en eau ne s'arrêtera pas sauf si on ne sait plus la retenir !
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