Publié le 09/11/2022 - 08h17
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La sécheresse 2022 vient de démontrer que cette solution n'est pas d'une grande efficacité de production surtout en ce qui concerne la petite hydroélectricité. Les prévisions du GIEC annonce 20 sécheresses sur les 30 prochaines année ! Il suffit de voir le niveau des retenues actuelles que l'on n'arrive même pas à remplir en période hivernale et qui d'année en année se vident. La solution n'est pas là ! Les installations actuelles souffrent déjà d'un manque cruel d'eau et ont bien du mal à fonctionner. Aucun intérêt à en construire de nouvelles avec un impact environnemental sur les milieux aquatiques très important. Un milieu aquatique en bon état est résilient et efficace pour lutter contre l'augmentation de la température des eaux. Un ouvrage en barrage lui va freiner les écoulements et augmenter la température des eaux. C'est bien, comme le président l'a annoncé, les actions fondées sur la nature les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique et non la dégradation de celle-ci. Commençons par remplacer et moderniser les turbines existantes et l'ensemble du système de production et limitons notre consommation abusive et nous n'aurons pas besoin de nouveaux projets destructeurs des milieux aquatiques.
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