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Publié le 09/12/2022 - 16h32

Sevey

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

Avec un politique de souveraineté (énergétique, alimentaire...), les conflits pour les usages des terres risquent de se multiplier, puisqu'on ne va pas faire chez les autres ce dont on a besoin pour chez nous. C'est pourquoi je pense qu'il est pertinent de minimiser l'empreinte géographique des projets. Dans la même idée de souveraineté, et puisqu'on parle de mix énergétique et non électrique, avec une réduction de la dépendance aux énergies fossiles, notamment le pétrole pour le transport et le gaz pour le chauffage, il va nous falloir plus d'électricité qu'aujourd'hui (même une fois des mesures fortes de sobriété adoptées). Surtout si on réindustrialise pour les biens importants pour assurer à chacun de pouvoir vivre dignement. J'en profite pour préciser que remplacer une petite voiture essence par un gros suv électrique est un non-sens. En revanche, remplacer une petite voiture essence par un vélo électrique est très cohérent avec la sobriété que ce soit en énergie ou besoin en matières premières.