Publié le 10/01/2023 - 09h55
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Au regard des inconvénients (doux euphémisme) des installations existantes sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques pour lesquels il aura fallu plus d'un siècle pour que la plupart se mettent aux normes (continuité écologique, débits réservés...), et encore, il reste à faire, il apparait aberrant de sacrifier de nouveaux cours d'eau ou tronçons de cours d'eau encore fonctionnels à une énergie qui, s'il est est à peu près décarbonée, est loin d'être verte. Le mirage de la fée électricité sur les milliers de seuils anciens de moulins ou autres, souvent en mauvais état, à faible chute et au potentiel productif souvent discutable à l'aune des changements climatique (baisse et irrégularité des débits) n'apporteront quasiment rien et auront une production presque aussi intermittente que le solaire ou l'éolien en sacrifiant des milliers de km de cours d'eau et ne participeront aucunement à l'intérêt général ou à notre indépendance énergétique. De plus, il couperont l'accès au zones refuges amont, thermiquement plus favorable à certaines espèces d'eau douces, les poissons migrateurs n'étant pas les seuls à exiger de la continuité écologique.
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