Publié le 10/01/2023 - 10h33
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs
C- La production d'énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, ...) est localisée. Il est donc logique de la développer avec une répartition équilibrée sur l'ensemble du territoire français. Les installations photovoltaïques doivent être développées surtout en milieu urbain villes afin que le milieu rural ne subisse pas tous les impacts. Le développement des parcs photovoltaïques au sol doit être limité. Les moyens de stockage doivent aussi être répartis sur l'ensemble du territoire, sauf les systèmes nécessitant une surface importante ou des contraintes spécifiques (stockage hydraulique par exemple). E- Il est nécessaire que les besoins vitaux de base soient fournis un prix abordable pour les consommateurs, l'énergie devant être considérée comme un bien commun. Au contraire, les besoins non indispensables (en particulier de prestige, luxe ou de loisir personnel) doivent être couverts à un tarif permettant d'équilibrer le tarif pour les besoins vitaux. Une répartition des productions sur l'ensemble du territoire est un facteur d'économie pour les réseaux d'interconnexion (moins de puissance à transporter). Les scénarios avec 100 % d'énergies renouvelables en 2050 / 2060 seront les plus économiques, du fait de la compétitivité actuelle de ces énergies et de la baisse des coûts de stockage avec leur développement industriel. A l'inverse, les scénarios avec un nouveau programme nucléaire (qui doivent intégrer les coûts de démantèlement et de gestion des déchets) verront des coûts plus élevés qu'avec les énergies renouvelables.
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