Publié le 10/01/2023 - 22h08
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
La minimisation des émissions de gaz à effet de serre passe par une diminution drastique de l'utilisation des énergies fossiles. Depuis 40 ans cette priorisation n'a jamais été envisagée du fait du dogme antinucléaire (priorisation de l'arrêt du nucléaire) qui a paralysé toutes les décisions politiques en matiere d'energie et favorisé ainsi lemploi massif des énergies fossiles. Cet antinucléaire civil primaire en a fait oublier la hiérarchisation des cataclysmes environnementaux qui pourtant subissent un impact de ces energies fossiles pourtant bien documentés depuis plus de 30 ans par la communauté scientifique qui dénonce cette utilisation outrancière des énergies fossiles (carbonées). L'énergie nucléaire favorise la sortie des énergies fossiles et l'arret du programme electronucleaire depuis les annees 80 est un veritable meurtre ideologique contre la planéte. Il est temps de remettre a l'ordre du jour, comme cela a été le cas dans les années 50, une planification énergetique et environnementale débarrassée de dogmes puérils et naïfs. Aucune fabrication d'énergie n'est naturelle même si elle emploit une source d' energie "d'origine" naturelle. Le pétrole et le soleil sont "naturels" mais la fabrication d'énergie à partir de ces 2 sources d'énergie, pourtant gratuites, à un coût, financier et environnemental, considérable. Les capteurs photovoltaiques nécessitent des métaux qui ne sont pas en quantite illimitée sur la planete et les nuisances chimiques sont importantes pour la fabrication (et le recyclage) de ces capteurs. Les nuisances (et le coût) de l'utilisation des énergies fossiles pourtant d'origine "naturelle" sont déjà le fléau majeur le plus mortel pour l'humanite alors qu'ils ne sont à l'origine "que" d'un petit demi degré d'augmentation de la temperature terrestre et que l'évitement d'une augmentation de 3 degré ne pourra pas être tenu pour les prochaines décennies. Il est temps de reagir car le dogme "naturel" n'a pas de sens. Il est temps de prioriser les nuisances (sans les dogmes) et lutter, enfin, activement contre l'utilisation excessive des énergies fossiles ("naturelles"). Économiser l'énergie dans tous les secteurs d'activité humaine et développer les énergies decarbonatées, dont le nucléaire, sont les 2 recettes indispensables à cette "reprogrammation" énergétique et environnementale. Évitons les dogmes !
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