Publié le 10/01/2023 - 23h13
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Un effort important est nécessaire pour l'environnement tout comme pour le portefeuille, et est tout à fait possible si chacun veut bien y mettre du sien. Exemple: Est-il nécessaire de chauffer toutes les pièces d'une maison lors d'un pic de froid? Est-ce nécessaire d'avoir 19° dans une chambre? De l'eau chaude sanitaire à 60°? Absolument pas. En plus de faire des économies, il s'agit de renoncer ponctuellement à un petit confort. Cependant, demander des efforts aux citoyens au moment où cela coûte cher, masque un énorme problème d'anticipation et de vision politique. Que l'énergie soit chère ou pas, cela coûte dans tous les cas, sans parler de l'impact de la production d'énergie sur l'environnement. Nous parlons d'isoler mieux les bâtiments depuis maintenant bien longtemps. Les normes d'isolation sont loin du compte dans le neuf comparé à d'autres pays (Suisse, pays nordiques). Le moindre coût à la construction se paye largement ensuite, car rénover est très couteux. De nombreuses passoires thermiques existent encore et grèvent les budgets de personnes déjà en difficulté, qui souffrent du froid (et pas 17°...).
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