Publié le 10/11/2022 - 08h16
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
A mon sens, les principaux freins à la transition sont : - l'idéal de vie qui s'est progressivement ancré dans nos cultures occidentales : réussir sa vie est synonyme de posséder plus (caricaturé par J. Seguela et la Rolex à 50ans). Du coup, sobriété = contraintes / régression = une vie moins heureuse là ou croissance = richesse = bonheur. Pour l'individu comme pour les Etats, il est urgent de définir d'autres critères d'évaluation de la bonne "santé" que l'argent / le PIB / la croissance. Si on créé un idéal où prime l'harmonie (avec mon environnement, avec mes proches, avec moi même...), la transformation ne sera pas vue comme une contrainte mais comme un progrès. - la deresponsabilisation de l'individu : que puis-je faire moi petit français face à un problème mondial. Ce genre de raisonnement pousse au pire à l'inaction, au "mieux" à la frustration de voir ses efforts ruinés par des projets dévastateurs (EACOP, forage au large de l'Afrique du Sud, The Line, Jeux d'hiver asiatique en Arabie Saoudite ...). Si l'individu inscrit son action dans une vision et une feuille de route cohérente de l'Etat, on emporte l'adhésion grâce au sentiment de participer à un projet plus grand que soi et qui a des chances d'avoir un impact - le manque de justice social : là aussi une question de cohérence : je fais ma part et les autres aussi, à la hauteur de nos capacités. Combattre ces freins nécessitent de penser la vision d'un monde différent, avec des règles du jeu différentes. Une fois la vision définie, reste à l'expliquer, l'organiser, la mettre en oeuvre, l'améliorer : un magnifique challenge !
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