Publié le 10/11/2022 - 08h28
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
Assèchement des cours d'eau utile au refroidissement des centrales, montée de la mer, fragilisation des sols dans certaines régions ; le réchauffement climatique fait peser de multiples menaces sur la filière. Même avec une probabilité contenue par des normes strictes, l'ampleur et la gravité d'un potentiel incident rendent légitimes l'hypothèse d'une sortie de la filière. D'un autre côté, aucune source d'énergie renouvelable ne pourra se substituer au nucléaire, en tout cas dans les mêmes proportions de volume de production. Si nous voulons maintenir une économie, voir redévelopper une industrie tournée vers les secteurs essentiels comme indiqué aux questions précédentes, il va de pairs de mettre en œuvre de nouveaux plans de développement du nucléaire. Il s'agit là d'un choix politique, que les experts doivent venir compléter avec un ensemble de décisions pour définir les modalités les plus prudentes lors de la mise en œuvre. La recherche est un point clef pour peut-être dépasser une partie des problématiques de la filière, tant sur le recyclage que les technos de réacteurs utilisées, mais l'importance qui lui est accordé ne doit pas se transformer en un développement basé sur un pari sur l'avenir. Dans l'attente d'évolutions scientifiques majeures, et sous réserve du consensus scientifique, il semble sage de privilégier les efforts pour la construction de nouvelles unités que ceux pour la prolongation de la durée des unités existantes.
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